Blanc Alain
La morsure de la terre vide
Dans leur singularité, ces textes, fermes, concis et ne manquant pas d’allure s’apparentent à la force d’inscription d’un René Char.
De beaucoup d’entre eux, une lueur fait irruption comme par réverbération d’un feu intérieur. La pensée y poursuit sans relâche une veille essentielle.
Ils ont l’impérieuse beauté des mots qu’habitent la rumeur de l’intemporel et la gravité d’une poésie où le silence favorise la rencontre du proche et du lointain dans ce désert, autant rêvé que réel, dont Alain Blanc sait faire éprouver la fascinante présence et révèle bien des aspects de la vie profonde.
Il faut souhaiter que de nombreux lecteurs le rejoignent en ce lieu. (Avant-propos de Jean-Vincent VERDONNET)
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