La femme se croit plus seule que l’étoile, plus seule que la plus petite particule du jour... La femme se croit plus seule que le sable. La femme abandonnée se tient à l’intérieur d’elle-même. La femme pardonne à la vie ce qu’elle est, pardonne à l’enfant, à l’aimé de quitter le manteau enveloppant de son corps. Elle sait la part du vent, clouée vive pourtant à l’ombre qui monte de l’amour, mémoire de la chair enfantée, bercée, accueillie dans sa nudité ouverte, si douce cavité.
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On peut lire un article de Florence Saint-Roch sur le site de la revue Décharge :
https://www.dechargelarevue.com/De-Sylvie-Fabre-G-Le-livre-du-visage.html
• ISBN : 2-910957-53-5
• parution : mars 2001
• format :16 x 24 cm
• pages : 72
• illustration : une trentaine de lavis de Colette Deblé
Indisponible
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