“Haïkus foutus, poésie cassée, fabriquée avec du matériau de récupération. Images d’un monde de coins et de poussière, d’inquiétude et d’obscurité, dont on n’aperçoit que des fragments, comme par un trou de serrure.
Le grotesque y hésite entre Jérôme Bosch et les Fratellini. Les portes grincent et les pendules claquent. On touille des soupes bizarres et le contenu des frigidaires fait froid dans le dos. Il y a des bêtes, insolites et risibles, faites de bric et de broc. Des oiseaux morts dérivent dans le ciel et des zèbres explosent. On attend l’arrivée d’un escargot et d’un hareng saur.”
Le site de Pierre Jourde :
http://www.pierrejourde.fr/