Tout au long de cet itinéraire, les doutes, l’issue d’une vie hasardeuse, viennent en contrepoids d’un espoir toujours latent, même discrètement exprimé. Cet espoir ce sont les mots qui le détiennent, ces mots qui accompagnent le poète dans son errance : « Les mots en cendres / un feu nouveau les recueillera. » Et si l’espoir faiblit parfois, la vision de la nature, d’un paysage redonne des forces au marcheur-poète autant que les souvenirs que détient la mémoire, autant que les rêves qu’il n’abandonne jamais. « Ce que tu as rêvé un jour te sera restitué. »
Même si la vie s’estompe peu à peu, reste l’énigme du destin, d’un avenir inconnu pour lequel le temps souvent rappelé n’importe plus. Pas de désespoir, ni de tragique dans ces poèmes mais la marque d’un espoir que détiennent les mots et vers lesquels nous allons sans hésiter parce qu’ils ne déçoivent jamais celui qui se livre à eux
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Max Alhau est né en Paris en 1936. Il a publié une trentaine de recueils de poésie chez différents éditeurs dont : Rougerie, L’Arbre à Paroles, L’Herbe qui tremble, Voix d’encre ainsi que de nombreux livres d’artiste.
Il est aussi nouvelliste, traducteur de l’espagnol et collabore aux revues Diérèse et Europe.
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Du même auteur aux éditions Voix d’encre
Cette couleur qui impatiente les pierres
Aquarelles de Nicole Miard, 1998
A la nuit montante
Gouaches d’Hélène Baumel, 2002
D’asile en exil
Images de Pascal Henry, 2007
Prix Georges Perros
Du bleu dans la mémoire
Encres d’Hélène Baumel, 2010
Les yeux bleuis de rêves
Images d’Isabelle Malmezat, 2018
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• format : 15 x 21 cm
• pages : 68
• ISBN : 978-2-35128-189-5
• parution : septembre 2021
10.00 €