« Des amis sont dans la peine. Et je les sens si proches. C’est, je crois, ce ciel tendre et léger, tout de pastels bleus et roses et blancs qui pose leur présence ici, tout près, dans l’espace où je suis, assise, un livre ouvert sur les genoux, et oublié. C’est la lumière aiguë et fraîche qui griffe la neige des sommets, c’est la douceur de l’air, peut-être tout ce que l’on voudrait offrir et partager qui doit assurer ce transport de présences aimées. Il penche son grand corps vers celle qui somnole, il tient ses mains et dans ses lointains elle sent les forces qu’il transfuse, elle reconnaît les mains familières et sans doute lui dit-il en silence ce ciel tendre et frais, la lumière aiguë, la douceur de l’air, la jeunesse de la neige. » B. Engel-Roux
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D’origine hongroise, Alexandre Hollan vit à Paris depuis 1956. Il a publié un livre “Je suis ce que je vois, Notes sur la peinture et le dessin” (3 volumes, éditions Le Temps qu’il fait). Nombreuses sont ses collaborations avec les poètes, tels que Philippe Jaccottet, Claude Louis-Combet, Luis Mizon, Salah Stétié ou Jacques Ancet. Yves Bonnefoy lui a consacré plusieurs textes : “L’arbre au-delà des images“ (éditions William Blake & Cie) ainsi qu’une monographie : “La journée d’Alexandre Hollan” (Le temps qu’il fait).
• ISBN : 978-2-35128-130-7
• Fusains d’Alexandre Hollan
• format : 21 x 15 cm
• pages : 72
17.00 €