L’Image d’un autre monde

Naissance d’un regard à l’épreuve du visible, dans "L’Image d’un autre monde", la présence du cinéma est au cœur d’une première expérience du réel et de la conscience. Par petites touches, poèmes et fragments narratifs révèlent le progrès d’un cheminement intime, inséparable du plaisir de voir et d’une connaissance heureuse. Depuis le commencement, de l’enfance jusqu’au temps de l’adolescence, l’auteur revient sur quelques films singuliers qui, aujourd’hui encore, éclairent le sens de cet apprentissage du monde.

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Jacques Laurans est né au Maroc. En 1963, il s’installe à Montpellier et poursuit ses études à l’École des Beaux-Arts. À partir de 1975, il collabore à plusieurs revues (Études, NRF, Recueil, Caméra/stylo, Jazz Magazine, Théodore Balmoral) où il publie des chroniques sur le cinéma, le jazz et la littérature. En 1984, paraît son premier récit, "La Beauté du geste" (éd. Le Temps qu’il fait, rééd. P.O.L, 1991). D’autres textes de prose suivront parmi lesquels, "L’Habitation d’un poète" ; "La Bibliothécaire blonde" ; "Ballades" ; "Prose des sables" ; "Dans la salle obscure" ; "Pierre Soulages, trois lumières" ; "L’Ombre pensive de Franz Kafka" ; "L’Avant-dernier jour" et "Père éternel".

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On peut découvrir une belle note de lecture de Dominique Aussenac intitulée "Camera obscura" parue dans le n° 183 (mai 2017) du Matricule des anges.