• La voix de P.-A. Jourdan n’outrage jamais le silence, mais lui fait écho...
Les références à la mystique orientale - celle du taoïsme en particulier - abondent dans les écrits de P.-A. Jourdan, qui fréquenta aussi Montaigne et Joubert, sans oublier ceux qu’il appelait les "esprits déchaînés" : Lichtenberg et Scutenaire.
À la question "Pourquoi écrivez-vous ?", il répondait avec superbe et humilité : "Pour me redresser un peu". (Pierre Drachline, Le Monde)
• Surtout on sait gré à P.-A. Jourdan de nous avoir balisé le dédale serpentant vers cette nappe phréatique qu’est la Sagesse, essentiellement celle des maîtres de l’Orient dont se réclama toujours celui qui fut aussi le fondateur de la revue Port-des-Singes. On lui sait gré de nous avoir mis en garde contre de trop hâtives tentations de délimiter les multiples états intermédiaires entre asphyxie et respiration, entre sombrer et resurgir, quand, par la grâce de la poésie, l’eau, l’air et la terre se trouvent confondus dans le “va-et-vient des choses familières / qui passent, masquant le mystère, / greffant l’émotion sur ces vagues de terre / où s’enfoncent les morts / dans la lumière d’aube”. (Didier Pobel, La Nouvelle Revue Française)
• Bien que reconnue par ses pairs - et non des moindres, Yves Bonnefoy, René Char, Philippe Jaccottet, Roger Munier, Jacques Réda, Paul de Roux, pour ne citer que quelques-uns d’entre eux - l’œuvre de Pierre-Albert Jourdan, peu publiée de son vivant il est vrai, reste aujourd’hui encore largement méconnue et ignorée. (Pierre Chalvignac et Anne-Marie Vidal)
• ISBN : 978-2-35128-080-5
• format : 21 x 15 cm, à l’italienne
• pages : 100
• avec 7 dessins et 2 pages manuscrites de l’auteur
• parution : septembre 2012
• réédition avril 2024
19.00 €