Chevillard Éric
... qui rira le dernier
Tu fatrasses, j’ai gribouillé, il barbouillera, nous sommes tous atteints un jour ou l’autre... un peu, à la folie, mais jamais, jamais pas du tout.
Quant à ceux qui ne sont pas un brin fatrasiques, ceux-là sont bien à plaindre, les importants, les impotents, les mal-portants,
les bien-pensants, pour tout dire ceux qui souffrent d’une rage
de raison, d’une crise de vanité ou encore d’un délire de
conviction.... Comme tous ceux qui sont persuadés de savoir
le mot de la fin, car la bêtise - c’est Flaubert qui l’a dit -
consiste à vouloir conclure.
Ce qui réunit les complices de ce bouquin mi-mots mi-dessins ? Une bonne pincée d’humour aussi noir que le beurre ou le cirage, d’allusive cruauté, de salubre étrangeté propre à chahuter esprits chagrins ou petits maîtres par trop orthogonaux
régnant sur prés par trop carrés !
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