Une tête plus fine encore, enfance ou adolescence saurienne, se risque hors d’un autre trou. Alors le vieil idéogramme abandonne brutalement son immobilité de signe pour contraindre le jeune lézard à s’enfoncer dans le silence et les ténèbres des pierres. L’intrépide pourtant n’en fait qu’à sa guise et le voilà qui échappe à la vigilance de l’ancien, le voilà qui se joue de l’ombre et de la lumière, qui s’aventure entre les pots de fleurs, avant de disparaître. Deux vieux lézards renoncent à le suivre ; l’un s’abandonne à la chaude patience des pierres, l’autre se repose dans le soleil noir d’un point au bout d’une phrase, sous l’interrogation : quel insecte suis-je dans l’œil du lézard ?