La femme se croit plus seule que l’étoile, plus seule que la plus petite particule du jour... La femme se croit plus seule que le sable. La femme abandonnée se tient à l’intérieur d’elle-même. La femme pardonne à la vie ce qu’elle est, pardonne à l’enfant, à l’aimé de quitter le manteau enveloppant de son corps. Elle sait la part du vent, clouée vive pourtant à l’ombre qui monte de l’amour, mémoire de la chair enfantée, bercée, accueillie dans sa nudité ouverte, si douce cavité.
