En un pays de ruine et de lumière

Cette terre fut un temps notre atelier du silence, gîte de nos haltes, sommier de nos éveils... c’est en chemin que nous découvrîmes ses caches d’ombre, ses mitrailles d’insectes et d’oiseaux, ses blessures ennoblies de laine, et que nous apprîmes à respirer la poudre de son combat.

Guillevic : La première chose que j’ai faite a été de lire votre texte : j’ai apprécié, aimé vos poèmes, ils sont de vrais poèmes, bons et beaux poèmes. Je nous sens proches.

Jean-Louis Roux : Hervé Planquois a découvert avec une secrète fascination la maigre végétation et la sécheresse minérale du Causse Méjean. D’une telle connivence entre cet irréductible lieu et celui qui le foule, est né un livre de vers brefs et cassants, fondé sur l’intuition que le paysage ne transige pas.