C’est sans doute au cours de l’une de ses longues errances que Matsuo Bashô s’est un jour écrié : Ah ! ce chemin où personne ne passe sinon le crépuscule d’automne. Mais sur pareil chemin tout peut également se passer, parfois n’en sommes-nous point les heureux témoins ? Comme si parfois un moment et un lieu nous avaient élus, assez intimement conjugués pour préfigurer, sans crier gare, quelque demeure propice.